Depuis sa création en 1975, le secteur médico-social s’inscrit dans une dynamique d’ouverture, de transversalité et d’adaptation. Cependant adaptation ne signifie pas résignation. Les différentes crises qui ont touché notre secteur n’ont pas été sans conséquence pour les associations gestionnaires. Nous sommes en effet dans une période où les pouvoirs publics peuvent considérer les associations gestionnaires comme des prestataires d’une politique publique.

 Afin de répondre aux attentes et aux enjeux de cette politique, les associations gestionnaires doivent pouvoir mobiliser des ressources et des moyens. Or le contexte n’est pas favorable à nos modèles économiques. Oubliés du Ségur, inégalité salariale avec la fonction publique, impact de l’inflation, perte d’allègement fiscal, inadéquation de placement… Des préoccupations quotidiennes qui nous interrogent sur l’avenir de nos structures et surtout sur l’avenir des personnes que nous accompagnons.

 Il n’y a pas d’accompagnement de qualité sans professionnels de l’accompagnement qualifiés et reconnus. Ne pas revaloriser les métiers de l’accompagnement, c’est dévaloriser les droits des personnes accompagnées.

La présence de la Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités Catherine Vautrin lors de la réunion du Plan Handicap Finistère le 5 avril dernier à Guipavas a été l’occasion de l’interpeler et de lui remettre un courrier sur les enjeux et les réalités de notre secteur. À travers une prise de parole successive des groupements ARAMIS et Solida’Cité, nous avons formulé le besoin d’un soutien pérenne de l’État pour rester force de proposition et d’action sur le territoire. Notre engagement est solide, nos professionnels sont déterminés et nos solutions d’accompagnement sont novatrices et durables. La mobilisation des pouvoirs publics est donc indispensable pour concrétiser nos ambitions pour demain d’une société inclusive favorisant le vivre-ensemble.

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